Le coup d’envoi de la deuxième édition des Résidences internationales de créations artistiques et culturelles (RICAC) a été donné ce lundi 27 janvier à Tsévié, dans la préfecture de Zio.
C’est en présence d’artistes venus de plusieurs pays (Ghana, Bénin, RDC, Sénégal, Togo), des autorités politiques et administratives que le top départ de la deuxième édition des Résidences internationales de créations artistiques et culturelles a été donné à la Maison des jeunes et de la femme de Tsévié en début de semaine.
Yendoubé Bandekine, le secrétaire général de la préfecture de Zio, a lancé les activités, placées sous le thème « Au-dessus du réveil », par un coup de pinceau appelant les 25 artistes plasticiens à sortir tout de leurs tripes durant les deux prochaines semaines que va durer l’évènement.
Emergence
Les arts et la culture occupent une place importante dans l’Axe stratégique 1 de la feuille de route 2020-2025 du gouvernement togolais, a d’abord rappelé le secrétaire général de la préfecture de Zio.
La promotion de la culture et des arts est « un levier d’inclusion, d’harmonie sociales et de consolidation de la paix au Togo et dans le monde ».
« C’est dans cette dynamique que les plus hautes autorités du pays sont résolument, non seulement engagés mais, aussi, attentifs aux besoins de nos populations et pensent que des initiatives de promotion de la culture dans son ensemble doivent être portées par les organisations de la société civile comme celles de Art Héritage et Culture », a-t-il enchaîné.
«…plateforme incontournable »
Cadre d’échange, de partage d’expérience, Les RICAC offrent un canal de visibilité aux artistes confirmés ou en herbe. Elles « constituent le cadre d’échanges par excellence, d’union et de solidarité au sein duquel les participants vont profiter pour mieux se connaître, sympathiser, partager les savoirs et renforcer leurs capacités », a insisté Yendoubé Bandekine.
Dans son intervention, Kokou Benissan, le maire adjoint de Zio 1, a, lui, souligné que l’organisation des RICAC dans leur commune est une bonne chose parce que leur ambition est de faire d’elle « une plateforme incontournable pour la promotion des arts et de la culture, un creuset où convergent traditions et modernité, et un espace de rayonnement artistique au-delà de nos frontières ».
Créations
Si deux innovations sont notées cette année, notamment la thématique sur laquelle travaillent les artistes et la variété des pays invités, Atafèïnam Belei, la Présidente de l’Association ART HERITAGE CULTURE, structure organisatrice des RICAC, a expliqué que « l’essentiel des activités va tourner autour des créations artistiques des œuvres d’arts ».
En dehors des artistes créateurs, des sculpteurs, sont également présents à ce rendez-vous des artistes peintres, entre autres.
« Au-dessus du réveil »
Cette problématique a fait l’objet d’une conférence animée, peu après la cérémonie solennelle d’ouverture, par Kokou Ekouagou, artiste plasticien, manager culturel… Nous y reviendrons dans une autre publication.
